Chronique Ivoirienne : chapitre 2

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L’aventure continue. Après l’essai transformé lors de la première « saison », nous retournons à Abidjan pour cette nouvelle série de chroniques.

Les acteurs sont quasiment les mêmes. Avec le soutien d’Afrique in visu et le concours d’Avenue225 (premier site ivoirien de promotion du journalisme citoyen, fondé par Yoro), le campus universitaire de Cocody va être notre nouveau chantier de travail.


Docteur Moujib © Camille Millerand
Docteur Moujib © Camille Millerand

Pourquoi le campus de Cocody ?

Après un passage rapide l’année dernière, la cité universitaire  de Cocody nous a paru rassembler plusieurs problématiques propres à la jeunesse ivoirienne. L’idée de creuser le sujet et de décrypter toutes les facettes de la vie estudiantine abidjanaise a donc germé. Et nous y voilà !

Pendant environ trois semaines , Camille Millerand et Avenue225 vont poser leurs tentes sur le campus universitaire de Cocody. Chroniques Ivoiriennes va une fois de plus rencontrer les étudiants, et tous les autres habitants (locataires ou propriétaires) de la cité U, toujours dans le but de raconter la Côte d’Ivoire aujourd’hui. Tous les 4 ou 5 jours nous publierons sur Afrique In visu et Avenue 225 des textes, des photos et des podcats.

Dans une atmosphère où l’on soupire plus que jamais après des élections maintes fois reportées, nous pénétrons au coeur d’une véritable ville dans la ville.

Vos commentaires seront les bienvenus. Encouragements, critiques, observations… faites aussi lire ces chroniques autour de vous.

Nouveauté ! Une collaboration entre Camille Millerand et Avenue 225.com

Donatien Kangah KOFFI , 21 ans, est étudiant en Licence de Droit Public à l’Université de Cocody à Abidjan. C’est lui qui nous fera le récit de ces chroniques ivoiriennes 2. Il a déjà travaillé comme correspondant bénévole à la phase expérimentale du projet avenue225.com, un site destiné à promouvoir le journalisme citoyen en Côte d’Ivoire.

Le Docteur Moujib a passé 5 années sur le campus Universitaire. Il habitait le bâtiment E.

«Quand il y avait un problème de santé, j’examinais dans ma chambre, sur mon lit. J’ai sauvé des gens (filles comme garçons). Cela me permettait d’appliquer les méthodes apprises en fac de Médecine. En échange de mes soins, mes patients me donnaient un petit cadeau, jamais d’argent.»

Après 8 années en faculté de Médecine à Abidjan dont 5 passées sur le campus ancien à Cocody, Moujib suit actuellement une spécialisation sur le VIH à Paris 7.

Il a obtenu son doctorat de médecine à Abidjan et attend toujours un bourse d’étude de l’état ivoirien.